4 fois par an, la nature opère divers changements, nous avons séparé ces changements en 4 saisonnalités différentes.
Nous avons pu remarquer au fil du temps que la nature n’est pas la seule à voir son environnement évoluer, et se développer différemment, notre corps, nos organes et notre psychisme sont également influencés par ces changements. De manière métabolique et parfois simplement en surface.
Dans la nature, ses changements se notent par l’accalmie du vent, le retour du soleil, l’arrivée des bourgeons, l’allongement des journées, mais le tout sur un léger fond de froid et de pluie. Alors quels en sont les effets sur nous-mêmes ?
Le changement dont on parle le plus dans notre entourage est bien entendu, l’allongement des journées, c’est un bonheur de voir le soleil de plus en plus souvent ou simplement de profiter de la lumière du jour de plus en plus tard. Il présage la reprise de la saison des barbecues et des sorties en terrasse ! Pour notre corps, il s’agit surtout d’une modification de notre rythme circadien.
Le rythme circadien est l’équivalent d’une l'horloge interne dans laquelle nous venons ajouter un décalage horaire.
Comme lors d’un voyage à l’étranger, notre corps doit se réadapter à ce nouveau rythme, ce décalage interne entraîne une baisse de la vitalité, une perturbation du sommeil et donc une dérégulation de la sécrétion de la mélatonine (dont la fonction principale réguler les repères temporaires).
Ce bouleversement, aussi minime, soit-il, provoque une augmentation du stress naturel qui lui a des conséquences sur la chute des cheveux (qui augmente légèrement, mais sans gravité, en cas de perte intense prolongé une consultation médicale sera à privilégier), et surtout dans la production de la vitamine D.
On peut noter qu’une variation de cette production est visible, cependant, elle reste encore faible. Pour rappel, cette vitamine que nous produisons naturellement est un nutriment clef dans le renforcement de notre système immunitaire, en d’autres termes… Il fait beau, on se découvre, mais notre système immunitaire n’est pas prêt à faire face aux toxines, virus et autres bactéries proliférantes durant l’hiver et encore présent dans l’air.
Alors c’est bien beau, mais que faire face à tant de dérèglement en cours, pour profiter au mieux de l’arrivée de cette douce saison ? En médecine chinoise, le printemps, est associé au foie, à la remise en mouvement et à la libre circulation de l’énergie dans le corps. Malheureusement, cette dernière, est souvent bloquée lorsque nous sommes sous stress.
Dans un premier temps, ce qui est important est de protéger votre microbiote intestinal, quel rapport me direz-vous, l’intestin est reconnu comme étant notre cerveau émotionnel, s’il va bien, on va bien. Avec toutes les toxines que nous avons ingérées durant l’hiver, l’équilibre de notre microbiote a été mis à rude épreuve, il est donc important, voire nécessaire de lui offrir une remise à 0, ces vacances au soleil à lui !
Pour cela, une cure de drainage est à privilégier, que ce soit sous forme d’extrait sec ou de tisane, attention, ce type de cure ne doit pas dépasser 3 semaines.
Pour détoxiquer votre foie, vous pourrez vous tourner vers l’artichaut, le radis noir (pour les plus connus) ou mes préférés, le romarin, le gingembre ou encore l’ortie. Pour votre transit, la mauve, le gingembre sont recommandés et mon amour personnel tant vers la tisane de fenouil.
Après une telle cure, la gammathérapie recommande les bourgeons de noyer pour restaurer la flore intestinale, mais vous pouvez tout à fait prendre des probiotiques pour reconstituer et densifier le microbiote.
Le drainage aura ici pour but de nettoyer le système, et les probiotiques de le rendre plus accueillant. Cela ne vous rappelle-t-il pas le fameux, nettoyage de printemps ?
Pour le stress, de nombreuses choses sont à mettre en place, que ce soit des pratiques comme le yoga, la cohérence cardiaque, le sport, la méditation, les massages, etc. Ainsi que des changements alimentaires, comme la réduction des aliments acidifiants, des produits laitiers animaux, ainsi que les viandes pour favoriser les aliments alcalinisants et reminéralisants.
Un apport en vitamine D, peut être fait grâce à un supplément que votre médecin peut vous prescrire, ou par l’alimentation par les poissons gras (de type hareng, sardine, saumon ou encore maquereau), le jaune d’œuf, la margarine (enrichie en vitamine D) ou encore mon préféré le chocolat noir.
Les recommandations évoquées peuvent ne pas convenir à tous, cependant, chaque personne étant différente et peut réagir différemment, nous pourrons cependant en parler plus amplement lors d’un rendez-vous afin de personnaliser le conseil.
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