top of page

Période de jeûne, les erreurs nutritives à éviter.

Le jeûne est la privation de nourriture (accompagnée ou pas d'une privation de boisson), 6 heures après le dernier repas.


Nous parlerons ici, uniquement de jeûne volontaire, qu’il soit religieux ou non, les jeûnes médicalement imposés étant accompagnés d’un suivi.


Ce type de pratique est observé depuis l’Antiquité dans de le milieu spirituel/religieux mais également médical. Au cours du XX° siècle, on la retrouve dans le milieu sportif, de la recherche de minceur ou même politique avec le jeûne intermittent ou des grèves de la faim.


Quels sont les effets de cette pratique sur notre corps ? Durant l’évolution de notre espèce, des longues périodes de jeûne dû à une malnutrition, la famine, etc. On permit à notre organisme de s’adapter et de ralentir. Ces périodes ne sont malheureusement pas derrière nous dans de nombreux pays et cette époque est encore bien présente dans notre physiologie.


Après une absence de nourriture de 6 à 12 heures, notre corps commence donc à ralentir et à mettre en place des processus d’assimilation plus lents, nous l’observons dans les périodes de sommeil, habituellement entre le dîner et le petit-déjeuner. En effet, durant la nuit, notre production d’insuline diminue, entraînant tout un jeu enzymatique afin de maintenir notre glycémie.

Au petit-déjeuner, il est donc conseillé d’ajouter une source de glucide « de qualité », nous chercherons ici une source de glucide à indice glycémique moyen (pour favoriser la sécrétion d’insuline, sans « choquer » le corps) tel que l’on peut trouver le pain au levain, à base de farine complète ou semi-complète ou encore le muesli traditionnel.


Entre 12 heures et 3 jours de jeûne complet, en plus de cette baisse de glycémie, on observera une diminution protéique, cette diminution rapide n’est pas bonne pour notre santé, il est donc important dès le prochain repas d’ajouter une source de protéine qu’elle soit végétale ou animale afin de compenser cette carence provoquée.


Lors d’un jeûne complet dure plus de 4 jours, la fonte protéique, accompagnée de la chute glycémique sont rejointes entre autres par un effondrement des acides gras. Cet effondrement provoque une consommation excessive des réserves de protéine et de glucose naturellement présent dans notre corps. Nous entrons ici dans des processus chimiques très complexe et dangereux pour la santé dans lequel je ne préfère pas m’engouffrer 😊


Après un jeûne de plusieurs heures, comme nous pouvons l’observer lors des jeûnes religieux, il est important d’avoir une reprise progressive de l’alimentation, le but rechercher sera de remettre doucement en marche la machine complexe que représente notre organisme.


Nous recommencerons donc notre alimentation par un fruit (le manger au début du repas permettra son assimilation par l’intestin plus rapidement, en fin de repas, il est bloqué par le bol alimentaire et fermente avant d’atteindre l’intestin). Si ces heures sans nourriture vous ont paru interminables et que votre seule envie est de littéralement manger tout ce que vous voyez, je vous recommande de commencer par une soupe ou un bouillon.

Bien que moins sexy qu’un énorme hamburger plein de fromage, les soupes et les bouillons sont bourrées de nutriment et permettront ici à votre système digestif de se réactiver, de relancer les sucs gastriques, etc. Une fois votre système relancé, vous pouvez un peu plus vous lâcher, attention, le but n’est pas de rattraper toutes les heures sans s’alimenter, mais bien de redonner de l’énergie à votre corps pour les heures à venir.


Vous pouvez tout à fait craquer sur un hamburger, mais un fait maison de préférence, afin de privilégier une alimentation équilibrée pour ne créer aucune carence supplémentaire.


L’alimentation équilibrée basique comprenant, des fibres en quantité (légumes et fruits), des légumineuses (ou légumes secs) ou céréales (de préférence complète ou semi-complète), des oléagineux (fruits à coque épaisse) et une source de protéine (à varier entre animale et végétale).


Bien entendu, les périodes de jeûne ne sont pas recommandées pour les femmes enceintes, allaitantes, les enfants, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique, de cancer ou tout autres maladies continues affaiblissant l’organisme.

Les recommandations évoquées peuvent ne pas convenir à tous les organismes chaque personne étant différente, nous pourrons cependant en parler plus amplement lors d’un rendez-vous afin de personnaliser le programme nutritif.


Le jeûne intermittent regorgeant de tellement de sous-catégories, il fera l’objet d’un article plus spécifique.


Comments


Où se rencontrer

A votre domicile

En extérieur (café, parc, etc)

A distance (en visio)

Contactez moi

 

06.58.71.63.15

julielabsi.conseils@gmail.com

sur mes réseaux sociaux

Réseaux sociaux 
  • Instagram
  • Facebook

© 2023 par Julie Labsi - Conseillère en naturopathie. Créé avec Wix.com

bottom of page